Un autre exemple : la représentation de Judas Iscariote pendu à un Sureau, à l’entrée de la cathédrale de Strasbourg (ci-dessous). Un bouc -le diable ?- se dresse sur lui, nous renvoyant à un manuscrit du nord de la France rédigé vraisemblablement au début du XVe siècle par Eustache MARCADE :
« Adonc [Judas] monte sur ung sehut et se pent et les diables lui effondrent sa pance. »
(Le terme « séhut », en référence au goût sûr des fruits, est un des noms désignant le Sureau essentiellement utilisé dans la moitié nord de la France, « sambuc », du latin sambucus, lui même tiré du grec sambuke, flûte, est plutôt utilisé dans le sud et le sud-ouest. La très longue liste des noms vernaculaires du Sureau figure dans la « Flore Populaire » d’Eugène ROLLAND consultable sur le site « plantnet-project »).